A propos de la commission moyens généraux et de l’environnement.

Dans le mail que Christophe HEMERY a adressé, aux élus de la majorité municipale, suite à la commission des moyens généraux du 11 janvier 2021 et de ses observations sur le compte rendu. (voir la page des élus de l’opposition) nous avons noté :

Que la municipalité envisage :

  1. Des plantations d’arbres sur l’espace public et dans les jardins des particuliers (un jardin – un arbre)  
  2. La création d’arboretum.
  3. Eco pâturage à développer comme à Granville.
  4. D’améliorer et de limiter le fleurissement (contraintes d’entretien).
  5. Des jardins partagés sur la rétrocession du pré Maupassant.

Nota : curieusement, le projet, évoqué par Monsieur Depirou, lors d’un entretien avec Ouest-France le 2 décembre 2020, de mettre en place des budgets participatifs pour réaliser des améliorations de proximité décidées par les habitants n’a pas été évoqué. Monsieur Depirou avait évoqué en décembre que ce projet lui tenait à cœur, ce n’est plus le cas ?

Que concernant la Rue Saint Clair :

  • Une information a été donnée en réunion concernant l’affichage d’un nouveau plan à l’extérieur de la mairie… mais que ce plan n’était pas disponible en réunion !
  • M Gimer a indiqué que le remplacement des jardinières par des arbres, des vivaces et des graminées ne pose pas de souci, à la municipalité, pour l’obtention de la 3ème fleur.
  • La mairie passe l’épareuse sur des haies privées même si la municipalité admet que c’est injuste !

Nous faisons part de quelques remarques et suggestions,

  1. Nous nous réjouissons de l’intention de planter des arbres, d’améliorer le fleurissement et concomitamment de le limiter pour les contraintes d’entretien, d’envisager de l’éco pâturage (Granville est citée, plus près de nous on peut citer Honfleur, Pont-Audemer…) la réalisation de jardins partagés.
  2. Nous regrettons qu’une fois encore la municipalité n’ait fait aucune communication sur la présentation d’un nouveau projet affiché à l’extérieur de la mairie. Le nouveau plan n’était pas affiché fin décembre, il est encore appelé PRO Octobre 2020 ce qui n’est manifestement pas le cas.

Nous regrettons également que, pour la commission des moyens généraux qui réunissait des élus et des experts de l’arbre, le projet n’ait pas été présenté pour permettre un apport efficace des experts.

  • Cet affichage en catimini et l’absence de présentation en commission est l’expression de l’incapacité de la municipalité de prendre en compte l’avis des citoyens. L’organisation de cette commission, sans qu’il soit possible de poser le plan de la rue Saint Clair sur la table, traduit également l’incapacité ou l’absence de volonté de réellement prendre en compte l’avis des experts sollicités.
  • Nous avons pris connaissance du plan affiché, avec difficulté car il est affiché derrière des fenêtres et sa lecture est gênée par la réverbération et les montants des menuiseries.

La communication faite, enfin ! dans le journal municipal rappelle les principes retenus mais ne permet absolument pas aux habitants de percevoir les détails de l’aménagement. L’encart central, tente d’expliquer ces détails. Il n’est lisible que pour les personnes disposant d’une vue excellente et présente la seule partie de la rue ou les plantations d’arbres sont à peu près satisfaisantes même si nous pensons qu’elles peuvent encore être largement améliorées.

Il serait tellement simple de le mettre en ligne et de faire savoir qu’il est en ligne. (Sur la base de photos de ce plan, nous avons effectué un « collage » avec Photoshop. Ce n’est pas satisfaisant, mais dans l’attente d’une mise à disposition par la mairie, le collage est téléchargeable

A noter également, que le département écrit aux entreprises candidates que ce plan n’est pas à prendre en compte pour la réponse à l’appel d’offres en cours pour la réalisation des travaux de la rue Saint Clair !

  • Concernant ce nouveau (?) plan, nous constatons avec plaisir que la demande de planter beaucoup plus d’arbres a été un peu entendue, puisque nous comptons 24 arbres soit 7 de plus. Cependant cela ne fait qu’un arbre pour 40 m environ…  
  • Plus inquiétant (notamment pour le budget de la commune) est le maintien de :
    • 9 jardinières sur mat
      • 27 très (trop) petits massifs pour fleurs ou graminées qui pour la plupart font à peu près 1m2 utile. Déjà le 6 janvier Pierre Lesens relevait que « les zones de terre végétale, sont nombreuses mais étroites et pour certaines très petites compte-tenu de l’échelle du projet. Même si les épaulements des bordures sont réduits (ce qui n’est jamais réellement atteint sauf à prendre le risque que les bordures basculent) le volume de terre végétale sera faible, l’effet de surchauffe dû à la présence des surfaces revêtues sera important et les plantations ne se développeront qu’avec difficulté. Le recul de 80cm de la route que s’impose le projet, peut être abandonné, compte tenu du contexte urbain sous réserve de retenir des plantations demandant peu d’entretien. Des massifs plus grands seraient beaucoup plus à l’échelle du site. »
      • 4 bacs pour topiaires

Ces jardinières, ces minuscules massifs seront TRES consommateur de temps et de moyens et sont en contradiction avec la volonté affichée par Monsieur GIMER de « limiter les contraintes d’entretien » Ils ne permettent pas de créer un volume suffisant pour dissuader les passages sauvages au travers de celles-ci qui les dégraderont inévitablement.

Les jardinières sur mats seront très peu visibles compte tenu de l’emprise large de la rue et de leur proximité avec des arbres.

Puisque, vous indiquez qu’il n’y a pas de soucis à les remplacer par des arbres, faites-le !

Le projet y gagnera en qualité et les finances de la commune y gagneront des économies de fonctionnement.

Les jardinières pour topiaires prévues de dimension de 60*60*70 sont petites et risquent d’être déplacées. Les jardinières actuelles sont de 80*80*90 et les arbustes qui y sont plantés ont déjà beaucoup de mal à se développer, cela sera encore plus difficile avec des jardinières plus petites.

Pour limiter les contraintes d’entretien et créer un paysage à l’échelle de la rue, nous sommes nombreux à maintenir qu’il est nécessaire de privilégier :

  • La plantation d’au moins deux fois plus d’arbres pour assurer une continuité végétale, en prenant en compte la proposition des « Alleaume » de créer des séquences de couleur qui rythmeront la rue. Proposition à étudier « sur plan » avec eux. 
  • Un nombre limité de massifs conséquents fleuris avec des arbustes et des vivaces, par exemple à l’entrée de la rue Saint Clair sur les deux espaces non prévus d’être traités entre ALDI et ANTARES et de façon plus limitée au droit du Blanc de Zinc.
  • Supprimer toutes les jardinières sur mats et les topiaires.
  • Concernant le passage de l’épareuse sur des haies privées :

Ces pratiques doivent être abandonnées, il s’agit en effet d’une utilisation illégale du budget communal et cela est contestable du point de vue de la concurrence avec les entreprises (pépinières) qui pourraient fournir ces végétaux aux particuliers concernés.

  • Concernant la création d’un arboretum, nous ne pensons pas qu’un tel projet soit adapté à une commune de la taille de La Rivière Saint Sauveur. Les arbres poussent lentement et il faut un suivi sur une très longue période par des personnes qualifiées. Les communes plus importantes peuvent disposer de paysagistes dans leurs services, ce qui n’est pas le cas de La Rivière-Saint-Sauveur. Pour que l’arboretum soit intéressant, il faudrait y consacrer un investissement conséquent, ce qui ne peut être aujourd’hui une priorité.

Privilégier la plantation d’espaces publics peu qualifiés, notamment aux abords des programmes de la vallée de l’Orange est nécessaire et prioritaire. Il faut trouver les formes les plus économiques,

  • Enfin l’opération un jardin un arbre, présentée comme une possibilité lors du conseil municipal de décembre, examinée au cours d’une commission Moyens Généraux dont l’objet était : dialogue et choix d’essences dans le cadre de l’amélioration de la commune est aujourd’hui un projet décidé dans le bulletin municipal distribué le 30 janvier avec une invitation à répondre avant le 9 février !

Christophe Hemery a, lors de cette réunion, indiqué qu’inciter les particuliers à planter des arbres dans leur jardin était une bonne idée, mais que le fait d’offrir des arbres aux habitants pour planter dans leur jardin c’était prendre beaucoup de risque sur la légalité du financement.

  • La commune n’est en effet pas autorisée à utiliser l’argent public (vos impôts) pour financer des arbres chez certains particuliers.
  • C’est une décision injuste car seul les personnes disposant d’un jardin peuvent en profiter. Les locataires d’une maison avec jardin, auront du mal à en bénéficier car il leur faut obtenir (en moins de 10 jours) l’accord écrit du propriétaire…
  • L’opération peut être considérée comme une concurrence déloyale par les pépiniéristes qui auraient pu vendre ces végétaux.

A la place de cette opération démagogique, la municipalité doit planter des végétaux sur l’espace public, a la place d’un arboretum couteux et de cette opération illégale, nous invitons les élus à imaginer la plantation de massifs, bosquets, bois, forets sur les nombreux espaces publics. 

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